Si les premières années de la compagnie Optorg l’ont menée sur des terrains très variés, c’est l’Afrique qui se révèle son foyer à partir de 1947. Optorg développe une intelligence fine des besoins en équipement des industries et de la population et s’applique à intégrer ses activités au service du développement économique du continent.
En 1946, la guerre d’Indochine conduit Optorg à se tourner vers un nouveau continent. À l’origine de son implantation africaine, la prise de participation du groupe dans deux sociétés : la SHO en Afrique centrale et les établissements Ch. Peyrissac en Afrique de l’Ouest.
La SHO (Société Commerciale, Industrielle et Agricole du Haut-Ogooué) est l’une des plus anciennes sociétés concessionnaires d’Afrique équatoriale. Elle a pour activités l’exploitation forestière, le transport fluvial, la distribution de matériel de génie civil et forestier, la distribution automobile, la quincaillerie et le commerce industriel.
Les établissements Ch. Peyrissac sont une vieille maison de commerce familiale bordelaise fondée en 1872. Spécialisée à l’origine dans la vente de marchandises courantes et l’achat de productions locales au Sénégal, elle se développe par la suite partout en Afrique de l’Ouest dans l’importation de biens d’équipement ainsi que dans une activité de représentation automobile et de commerce de cycles et motocycles.
L’Afrique devient rapidement l’un des champs d’action principaux du groupe. Optorg s’y investit avec une vocation de participation au développement des pays où il opère.
Dans les années 1970-1980, l’intégration de cadres africains aux équipes de management s’accélère. En 1988, les cadres africains représentent 55 % des cadres du groupe, contre 16 % en 1974.
« Nous devons avoir conscience des responsabilités qu’impose notre intégration à l’économie des états africains : accorder aux Africains toutes les chances d’une formation et d’une promotion rapides jusqu’aux plus hauts niveaux de la hiérarchie de nos affaires. »
Rapport d’activité d’Optorg de 1971.
En 1962, Optorg prend part à la création de l’Union Financière Internationale pour le Développement de l’Afrique (UFIDA), dont le but est de faciliter les investissements privés étrangers en Afrique. En moins de dix ans, une centaine de projets sont étudiés et près de 50 milliards de francs CFA investis pour l’industrialisation du continent : cimenterie au Cameroun, installations de conditionnement de la banane en Côte d’Ivoire, conserverie de viande au Sénégal...
Entre 2014 et 2017, les équipements vendus par Optorg en Afrique centrale et au Maroc ont représenté une capacité de construction de 8 000 km de routes et pistes et de 4 000 km de canalisations (eau, gaz, pétrole...).
Les véhicules vendus en Afrique centrale et de l’Ouest ont représenté une capacité de transport de plus de 3 millions de passagers, 900 millions de litres de carburant, 3 millions de m3 de bois et plus de 2,5 millions de m3 de terre.
En 1993, la reprise d’Optorg par un opérateur marocain de référence donne une nouvelle impulsion à l’intégration africaine du groupe. Il s’agit de l’ONA, qui en 2010 fusionne avec la SNI, devenue Al Mada en 2018. Les opérations d’Optorg couvrent aujourd’hui plus de la moitié du continent.
Dans les années 1990, Optorg est la troisième société française de négoce, avec 90 % de son chiffre d’affaires réalisé en Afrique.
« L’Afrique est le marché naturel d’Optorg. »
Jean-Jacques Delort, Président d’ONA International, Président du Conseil de surveillance d’Optorg, en 1996.
Au contact d’Optorg, salariés et clients développent leurs compétences. Les matériels vendus exigeant un savoir-faire technique avancé, les formations concernent les fonctions techniques et technico-commerciales, la maintenance préventive ou encore l’informatique et les outils de gestion.
Pour profiter pleinement de l’expérience, assurez-vous d’avoir une résolution minimum de 1024 x 768 pixels.
Le film